Cassandre H. Ryans ~ Je vous protège en secret l Fondatrice

Cassandre Hélène Ryans

« La vie est un rêve, mais rêver n'est pas vivre. »

La vie est quelque chose d’éphémère, il est impossible de la contrôler, on peut juste mettre le plus de chance de son côté et l’a passé dans un relatif bonheur mais quand l’heure est arrivée, on ne peut pas faire demi-tour, la mort nous prend sans qu’on ait eu le temps de faire ses adieux. Je n'ai pas à me plaindre, je crois que ma vie a été belle, que j'en ai profité bien plus que beaucoup de gens au même âge. Non j'ai aimé ma vie, je regrette juste qu'elle ait été trop courte, que les jours ont filé trop rapidement. 23 ans c'est jeune non ? Même si à l'époque où j'ai vécu nous commencions vraiment à vivre bien plutôt qu'aujourd'hui. Je suis née dans une France du XVIIIème siècle, forte des valeurs des Philosophes des Lumières et des guerres d'Indépendance, l'Occident n'avait qu'en tête la prétention à devenir la première puissance coloniale du monde, se battant pour des territoires alors que le peuple n'avait qu'un mot à la bouche "Liberté". Je n'ai jamais connu la précarité de la vie, je n'avais pas de quoi me plaindre, je me trouvais plutôt dans l'autre partie de la population. J'ai porté le titre de Comtesse, j'ai été présenté à la Cour du roi Louis XVI où ma famille avait une place d'honneur.Comme toutes les jeunes filles de la noblesse je ne connus que précepteur et nourrice pour m'élever, je ne m'en porte pas plus mal, c'était la règle à l'époque et je me souviens d'une mère aimante quand elle était présente. J'ai grandis doucement, m'épanouissant comme je le pouvais. A mes dix-sept ans, on me présenta à un homme des charmants, je dois dire que peu de jeunes femmes restaient insensible à son talent de séducteur, c'est peut être ce qui m'a dérangé d'ailleurs quand j'ai lié ma vie à la sienne, après tout c'était un très bon parti anglais. Les maitresses se sont enchaînées alors que je jouais la parfaite épouse, incapable cependant de donner un enfant à cet homme, les fausses couches s'enchainant la plus part du temps, m'éloignant de plus en plus de lui. Je crois que ma mort a été une absolution pour moi, pas que celle-ci fut heureuse mais une libération qui me permit d'entamer une nouvelle vie. J'avais 23 ans quand la Révolution Française éclata en plein Paris. Notre hôtel particulier bien tranquille fut rapidement accaparé par les Révolutionnaires, je n'ai jamais eu le temps de sortir du bain que je prenais et comme Marat quelques années plus tard, je fus assassiner dans ma baignoire. Il a été difficile de passer de l'autre côté pour être renvoyer ensuite sur terre. Heureusement je n'avais pas regagné la France, je découvrais l'Angleterre et son charme tout autre.

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